Apprentissage de l’échographie thoracique : expérience d’un service de pneumologie tunisien - 09/01/24
Resumen |
Introduction |
La place de l’échographie thoracique (ETh) dans la pratique courante en pneumologie prend de l’ampleur durant ces dernières années. La formation des pneumologues à la réalisation de l’Eth est devenue indispensable. Notre objectif est de rapporter l’expérience d’une formation courte en Eth menée au service de pneumologie D [mars–juin 2023].
Méthodes |
Les participants étaient : les pneumologues séniors et juniors du service D, ainsi que d’autres pneumologues recrutés sur le principe du volontariat. La formation a été théorique et pratique. Une présentation théorique hebdomadaire a été assurée par un médecin sénior ayant préalablement participé à une formation Web et à des ateliers pratiques en Eth. La partie pratique, bi-mensuelle, réalisée sur des malades consentants du service, a été assurée par un médecin sénior « expert en Eth ». Nous avons eu à notre disposition l’échographe ultraportable du service, muni d’une sonde convexe basse fréquence (modèle Philips Lumify C5-2 Transducer).
Résultats |
Douze médecins ont participé (8 séniors et 4 juniors). Le taux d’assiduité était de 90 %. La partie théorique a compris : les principes de fonctionnement de l’échographe, les bases physiques des ultrasons, les modes intégrés statiques et dynamiques et les signes élémentaires à analyser. Les principaux items étudiés étaient : le syndrome d’épanchement pleural liquidien (avec initiation au choix de site de ponction/biopsie pleurale) et gazeux, le syndrome de condensation alvéolaire et le syndrome interstitiel. Ceci a été consolidé par la partie pratique de la formation. La réalisation d’examens, dans le cadre d’une auto-formation pratique, a été envisagée tout au long de la semaine sur les malades consentants hospitalisés au service, avec possibilité d’envoi d’images au médecin expert lequel répond, en temps réel, aux questions posées. Au bout de cette formation : nous avons réduit nos demandes d’Eth réalisées au service de radiologie de 80 %, nous n’avons plus effectué de gestes pleuraux sans Eth préalable, nous avons majoré le taux de réussite et de sécurité de ces gestes, nous avons continué à demander des radiographies thoraciques après les gestes pleuraux et nous n’avons effectué aucun prélèvement artériel écho-guidé.
Conclusion |
Le partage de connaissances est un moteur considérable à l’expansion de l’apprentissage de l’Eth. Un enseignement concis permet aux pneumologues naïfs en Eth d’acquérir des compétences satisfaisantes. Les meilleures performances sont obtenues en termes d’épanchements pleuraux liquidiens.
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Vol 16 - N° 1
P. 227 - janvier 2024 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?